mercredi 29 avril 2015

Un dernier regard sur l’économie réelle avant qu’elle n’implose – Partie 6 – Solutions


Article original de Brandon Smith, publié le 22 avril 2015 sur le site www.altmarket.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

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Tous les problèmes, toutes les crises, ont au moins une solution, si ce n’est de nombreuses solutions. Il n’existe pas de scénario qui ne soit impossible à vaincre. Certains peuvent ne pas être assez intelligents ou assez courageux pour le voir, mais la solution est toujours là, attendant d’être découverte. Le seul combat qui ne peut être gagné est la lutte dans laquelle l’ennemi crée toutes les règles que nous sommes assez bêtes pour respecter. La vie n’est pas un jeu d’échecs, et un homme peut choisir d’être plus qu’un pion chaque fois qu’il a le courage de le faire.



Dans le passé, j’ai comparé le mouvement de la liberté à une rébellion contre non seulement les tyrans mais le jeu lui-même – un groupe de personnes désireuses de s’éloigner de l’échiquier et de définir leurs propres règles. Je maintiens cette affirmation. Toutefois, simplement s’éloigner n’est pas suffisant; nous devons aussi être prêts à prendre des mesures qui vont détruire le jeu entièrement.

Pour accomplir cette tâche, toute rébellion contre la corruption du pouvoir doit être auto-critique – plus auto-critique de ses propres faiblesses que les propagandistes opposés ne pourraient jamais l’être. La plupart de nos problèmes en tant que société sont causés par un nombre relativement restreint d’élites, mais nous ne serons jamais en mesure de défaire ces problèmes sans comprendre nos faiblesses autant que les faiblesses de l’ennemi. Dans cette dernière tranche de ma série en six parties, je vais parler de véritables solutions à l’implosion économique inévitable en face de nous, mais je vais aussi discuter des lacunes du mouvement de la liberté comme un obstacle à la réussite de ces solutions.

Peut-être la plus préjudiciable des faiblesses au sein du Mouvement Liberté est une propension de certains à exiger une action par d’autres avant d’agir eux-mêmes. Toutes les solutions ne nécessitent pas un mouvement de masse synchronisé, dirigé par un leadership de haut en bas. Souvent, les meilleures solutions sont mises en œuvre par des individus et de petits groupes au sein de la sphère locale. Un seul homme peut ne pas être en mesure de changer le monde entier, mais chaque individu peut changer le monde immédiat autour de lui par de petits pas chaque jour. Les activistes doivent cesser de se préoccuper de ce que tout le monde fait et se soucier davantage de ce qu’ils font pour faire dérailler la tyrannie.

Comme indiqué dans la partie 5 de cette série, des entités du mouvement de la liberté sont tombés dans le piège des hypothèses biaisées, à savoir une acceptation crédule du faux paradigme Est / Ouest. Je trouve cela un peu triste parfois quand je tombe sur des militants de la liberté qui vouent un culte à Henry Kissinger ou à la marionnette du Fonds monétaire international, Vladimir Poutine, ou ceux qui applaudissent la boîte de Pétri mondialiste qu’est la Chine, parce qu’ils détestent tellement l’impérialisme américain qu’ils font preuve d’une ferveur réactionnaire de midinette pour le moindre de deux maux. Il n’y a pas de différence entre ceux qui tombent dans le piège du faux paradigme Est / Ouest et ceux qui achètent dans le paradigme politique gauche / droite fausse. Il n’y a pas de bon gars dans le monde des manœuvres géopolitiques. Est ou Ouest, c’est tout simplement sans importance, principalement parce que les deux côtés ont les mêmes intérêts internationaux. Ceux qui refusent de reconnaître ce fait se trouveront totalement incompétents pour présenter des solutions pratiques. On ne peut pas vaincre le jeu si l’on joue avec les règles injustes du jeu.

Une autre question au sein du mouvement de la liberté est une incapacité de certains à considérer où l’idéal mondialiste nous mène effectivement. Je sais très bien qu’il y a mille et une théories quant à ce que les mondialistes veulent réellement accomplir, c’est pourquoi j’attends personnellement d’en avoir la preuve à portée de main. La meilleure preuve disponible est celle que les élites reconnaissent ouvertement, car ils sont susceptibles de le faire dans des accès aléatoires d’arrogance. Il est important de comprendre que les élites ne peuvent souvent pas s’entraider et ont désespérément envie de se vanter de leurs activités avant que lesdites activités soient devenues inéluctables. Certains analystes de l’histoire récente ont présenté ces admissions indéniables par les élites, mais certains militants se chamaillent encore sur l’intention de l’ennemi.

Que ce soit les mots surprenants d’initiés comme Carroll Quigley, ou les enquêtes en profondeur de Antony Sutton, ou les citations percutantes de socialistes fabiens se faisant mousser, il y a en effet une stratégie distincte en jeu et cette stratégie est cachée de la vue de tous ; la stratégie de l’ordre à partir du chaos. Et en termes d’économie, il est un objectif ouvertement admis, à savoir l’intégration des monnaies nationales en un seul système de panier mondial (les droits de tirage spéciaux ou DTS), contrôlé par le FMI et la Banque des règlements internationaux. Je ne pense pas que ce soit le but ; je sais que c’est le but parce que les élites l’ont pendant des décennies ouvertement admis dans des articles comme Soyez prêt pour le Phoenix publié par The Economist en 1988, le journal des Rothschild, et qui a déclaré qu’un système monétaire mondial sera établi sous les auspices des DTS en 2018.

De plus amples informations sur le plan de remise à zéro de l’économie mondiale se trouvent dans mon article Explications sur la fin du jeu économique.

Comme je l’ai montré avec suffisamment de preuves tout au long de cette série, les États-Unis sont au bord d’un effondrement financier, le dollar est déjà en train de perdre son statut de réserve mondiale, l’Est est tout aussi inféodé au plan de remise à zéro que l’Occident, et tout cela est en préparation pour une catastrophe fabriquée qui anesthésiera les masses et les préparera à un changement vers la centralisation totale.

Les solutions nous obligent d’abord à saisir la nature fondamentale de la plus grande menace. La froide et dure vérité est que nous, en tant que mouvement pour la liberté, sommes seuls dans la lutte contre la mondialisation. Il n’y a pas d’États-nations où se replier. Il n’y a aucune région sûre sur la planète où s’enfuir. Pas de chevalier blanc qui vient à notre secours, et toute étreinte avec l’Est ne prendra fin que dans la cooptation et la défaite des militants de la liberté.
Croyez-le ou pas, cependant, je suis toujours optimiste.

Connaître l’ampleur de la menace apporte de la clarté à notre réponse. Le mouvement est seul, par conséquent, nous devons agir sans attendre naïvement une aide extérieure. Nous devons prendre une attitude d’autosuffisance.

La gravité de notre situation nous révèle aussi quelles solutions ont effectivement un certain mérite et quelles autres solutions portent de faux espoirs. J’ai vu de nombreuses tentatives de solutions miracles dans le mouvement au cours de la dernière décennie, passant par des crypto-monnaies inutiles et intangibles à des programmes pyramidaux conçus pour générer suffisamment de revenus pour poursuivre la Réserve fédérale, à des marches massives sur Washington prévues par des porte-paroles tactiquement en retard d’une guerre, à encore plus d’élections nationales conduisant au gaspillage d’encore plus d’argent et d’énergie, pour des candidats qui pourraient proposer une meilleure alternative, mais n’ont aucune chance de désamorcer la bombe à retardement économique dont on entend déjà le tic-tac.

Si la solution présentée semble trop facile, alors elle est probablement un non-sens. Si quelqu’un essaie de vous vendre  l’idée qu’aucun sacrifice, aucune lutte et aucune douleur ne seront nécessaires pour vaincre la mondialisation, alors ils sont probablement des escrocs essayant de vous prendre quelque chose, que ce soit votre argent ou votre bon sens. Tout au long de l’histoire, les seules vraies solutions à de vrais problèmes – économiques, sociaux ou politiques – ont exigé beaucoup de douleurs et de sacrifices. Pour changer le monde pour le mieux, pour se battre pour la vérité, vous devez être prêt à prendre des risques, y compris jusqu’à risquer votre vie, sinon l’échec est garanti.

Je ne crois pas aux solutions miracles. Je ne crois pas qu’il y ait un chemin de moindre résistance. Les méthodes suivantes ne sont pas théoriques. Elles ne sont pas philosophiques. Elles ne vont pas faire appel à la partie libertaire intello du mouvement, obsédée par la théorie plutôt que par la pratique. Et elles ne feront pas appel aux pacifistes autoproclamés terrifiés par les conséquences et par la perception du public. Ce sont des actions difficiles nécessitant une volonté de tenir. Chaque réponse proposée ici est une réponse que j’applique dans ma propre communauté, et je ne propose pas de solutions où je ne suis pas engagé.

Localisme

Si vous voulez miner une campagne concertée de la mondialisation, vous devez générer un système adverse. Le contraire de la tyrannie est le volontarisme. L’opposé du collectivisme est l’individualisme. Le contraire de la mondialisation est le localisme.

Le localisme est l’organisation économique basée sur la méthodologie de l’autosuffisance. Si le mondialisme oblige les gens, villes, États et pays à devenir interdépendants et incapables de survivre ou de prospérer sans l’autre, le localisme apporte la stabilité économique interne et élimine la dépendance. Si toutes les communautés ont été fondées sur le localisme et l’indépendance financière, une telle redondance rendrait l’extension de l’effondrement financier une chose du passé.

Si le mondialisme est un modèle du haut vers le bas dans lequel toutes les décisions et le pouvoir forment un goulot d’étranglement au sommet de la pyramide, le localisme est un modèle de bas en haut basé sur des initiatives entièrement volontaires par nature. C’est une méthodologie par laquelle personne n’a de pouvoir sur la vie des autres. Cela dit, pour que le localisme puisse devenir une réalité, les choses suivantes doivent être accomplies en premier…

Préparation réelle

L’autonomie nécessite la préparation. Il n’y a pas moyen de contourner cela. Il n’y a rien de tel que la crise pour ceux qui sont prêts. Cela signifie se placer dans une position de subvenir aux nécessités de la vie sans devenir un esclave. Le désespoir conduit souvent au relativisme moral, et les tyrans prospèrent sur la faiblesse morale de la population. Plus un individu est prêt, plus il a de chances de se battre contre le despotisme. Plus une communauté est préparée, moins cette communauté se sentira encline à demander l’aide de ceux qui pourraient en tirer parti pour l’opprimer.

La préparation peut aussi dans certains cas inclure l’investissement dans des produits de base par des individus et des réseaux d’individus. Alors que les haricots, les balles et les trousses de premier secours sont une priorité, personne ne peut nier la tendance des banques centrales étrangères au stockage des métaux précieux. Et ce stockage est clairement fait comme une mesure parallèle à la dé-dollarisation et à la venue du panier des DTS. Les métaux précieux sont utiles pendant les fenêtres de temps juste avant l’effondrement et après que la reconstruction a commencé. Ils sont une assurance. Ils ne sont pas une solution par eux-mêmes.

Production réelle

Les Américains, en particulier, devront redevenir producteurs. Et par production, je veux parler d’objets utiles, de compétences utiles et d’idées utiles, plutôt que de tentatives futiles pour soutenir notre avarice et notre matérialisme nihiliste. Avez-vous les compétences nécessaires pour produire de la nourriture, de l’eau potable, des abris, de la chaleur ou de l’énergie ? Êtes-vous capable d’inventer ou de réinventer des outils utiles ? Pouvez-vous réparer des objets utiles ? Avez-vous une expérience avec le travail dur quel qu’il soit ? Si vous avez répondu par la négative à ces questions, alors vous avez beaucoup de travail devant vous pour apprendre ce que vous pouvez dans le temps qui nous reste. Si vous tentiez d’approcher un groupe de personnes aujourd’hui en essayant de les convaincre de votre valeur en tant que producteur, que leur diriez-vous ? Si vous étiez plongé dans un système économique dans lequel le troc est le principal moyen de circulation de la richesse, qu’est ce que ces gens voudraient réellement échanger ? Il ne s’agit pas d’être communautairement utile, mais il s’agit d’un problème d’offre et de demande. Que pouvez-vous fournir qui serait communément demandé durant une période d’altération de la présence de l’État ?

Ce n’est pas nécessairement un appel aux Américains pour revenir à la vie du XVIIIe siècle ; c’est un appel aux Américains pour se réapproprier leur patrimoine de l’entrepreneuriat et de l’adaptabilité. Le mondialisme est simplement du mercantilisme féodal portant un masque modernisé. C’est la mondialisation qui nous ramène au Moyen Age. Et seul le localisme peut nous amener vers un avenir où la réussite technique travaille pour l’homme du commun plutôt que contre lui.

Communauté réelle

Les humains sont des êtres sociaux, mais il y a des formes saines de l’organisation sociale et des formes malsaines. A ce stade de notre société, le collectivisme a presque décimé tous les vestiges de la véritable communauté. Aujourd’hui, les gens n’ont aucune idée de qui sont leurs voisins et la plupart d’entre eux ne veulent pas le savoir. Ils ont peu ou pas d’interaction avec leur environnement au-delà de la consommation superficielle, et ils voient tout autre personne autour d’eux comme un concurrent plutôt qu’un allié. Leur idée de l’intérêt supérieur, c’est que c’est une maladie mentale. Pour eux, l’État est la source fondamentale de la sécurité et de la cohérence collective plutôt que l’ensemble des citoyens, et les gens autour d’eux ne sont pas dignes de confiance.

Le collectivisme isole les personnes les unes des autres au point que leur seul moyen de se sentir en connexion avec leurs semblables est de le faire grâce à l’appui de la grille de contrôle de l’establishment. La participation au cadre totalitaire finit par remplacer superficiellement notre participation au monde qui nous entoure. En payant des impôts, en soutenant aveuglément une guerre, en donnant à des organisations caritatives internationales impuissantes et en votant une fois tous les deux à quatre ans dans la farce du processus électoral, nous nous faisons des illusions en croyant que nous sommes une partie d’une équipe et que notre devoir civique a été rempli.
Ce terrible cycle peut être brisé, mais il faut l’effort des individus pour en sortir et construire activement des relations avec d’autres qui pensent hors de la grille, pour ainsi dire. Le mouvement de la liberté, en particulier, devrait être de former des groupes et des associations dans tout le pays – et pas seulement pour se plaindre de l’état de la nation, mais pour prendre des mesures tangibles. L’aide mutuelle et les groupes de troc, la surveillance de quartier et des équipes de préparation de la communauté, des entreprises commerciales et des projets d’ingénierie sont des moyens utiles d’organisation. Ces organisations ne vont pas se former seules. Vous devez les réaliser.

Auto-défense réelle

Comme j’en ai parlé dans mon article Si vous ne pensez pas tactiquement, vous n’êtes pas un survivaliste, l’auto-défense est un impératif qui ne peut simplement pas être refusé. Cette défense doit inclure la préparation à tous les ennemis, étrangers et nationaux, et le gouvernement corrompu n’est pas exclu.

L’effondrement économique est très souvent suivi d’une augmentation de la puissance répressive de l’État. Et à la fin, l’establishment ne renonce pas au pouvoir sur les citoyens, sauf s’il y est obligé. En raison de cette réalité, toutes les personnes honorables devraient s’efforcer de devenir des gens dangereux, le plus dangereux étant le mieux.

Les voix exprimant le nihilisme et la futilité sur la légitime défense sont rarement constructives et doivent être ignorées. Franchement, cette lâcheté me retourne l’estomac. Il peut très bien venir un jour où vous aurez à décider entre la liberté et l’esclavage absolu. La taille, la force et l’avancement technologique de l’ennemi ne devraient avoir aucune incidence sur le choix de se battre pour sa liberté ; ça ne devrait avoir d’impact que sur la stratégie à appliquer. Encore une fois, il n’y a pas de problème sans solution si vous avez le courage de la chercher. J’espère que mon projet conjoint avec les Oath Keepers sur la façon de construire une tenue efficace de protection thermique [une tenue pour échapper aux appareils de visées nocturnes ? NdT], qui doit être validée dans les prochaines semaines, fournira un bon exemple des raisons pour lesquelles une tyrannie technologiquement avancée est toujours vulnérable à une citoyenneté pleine de ressources.

Expansion locale réelle

Il y a toujours eu beaucoup de discussions au sein du mouvement de la liberté sur la nullification. Mais finalement, la philosophie de la nullification est inutile, sauf s’il s’agit d’une position de force. L’emprise de l’État fédéral ne s’arrêtera pas simplement parce qu’un État arrivera à faire passer un projet de loi niant les droits surdimensionnés de l’establishment. Ici, dans le Montana, la légalisation de la marijuana médicale a été écrasée par les Feds malgré la reconnaissance de l’État. Ils sont tout simplement venus et ont arrêté pour possession de drogue quiconque osait ouvrir boutique, et l’État n’a rien fait pour les arrêter. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres pour lequel la nullification a échoué parce que les gens ont refusé d’accepter que le droit écrit est vide de sens s’il n’est pas soutenu par un public vigilant. Les mots sur le papier seul n’ont jamais empêché la montée des régimes totalitaires.

Je soupçonne que si l’implosion économique globale devient plus évidente pour la moyenne des gens, il y aura certains comtés et États qui développeront un désir de nullification sur une grande échelle. Les Américains voudront une mise en œuvre de ressources pour assurer la protection de la richesse. Et certains États ont plus que suffisamment de ressources pour compenser un désastre financier national, ou au moins arrêter ce désastre à leurs frontières. Cela nécessiterait la dissolution complète de nombreuses lois fédérales interdisant le développement des ressources.
Cette dissolution ne sera couronnée de succès que si les comtés et les États ont suffisamment de solides communautés de base en place pour se défendre contre l’intrusion fédérale – ou au moins rendre l’idée si coûteuse qu’ils vont y réfléchir à deux fois. Chaque groupe de la liberté connecté avec d’autres groupes de la liberté peut éventuellement créer ce genre d’expansion. C’est, bien sûr, le scénario du cas le plus favorable. Le comté et l’organisation de l’État devraient prendre le relais pour l’organisation dans les quartiers et les villes jusqu’à ce qu’une expansion plus large devienne réaliste. Les comtés et les États forts commencent par de fortes personnalités, des voisinages et des villes solides.

L’effondrement lui-même pourrait facilement se prolonger par une série de petites catastrophes; ou il pourrait se produire en quelques jours, en fonction de l’événement déclencheur. Pour l’instant, il semble que les États-Unis se sont fatigués pour rien, avec le FMI qui travaille en étroite collaboration avec les BRICS pour promouvoir le système du panier des DTS. Toutes les nations seront négativement affectées par ce changement, mais certaines auront beaucoup plus mal que d’autres. La guerre est certainement une possibilité et ferait une belle couverture pour masquer la réinitialisation globale du FMI qui semble actée. Je ne peux pas parler beaucoup plus de ce genre d’événement que de dire que, indépendamment de ce qui se passe, le FMI et la BRI resteront neutres, en attendant que le conflit s’apaise afin qu’ils puissent intervenir en tant que héros prêt à reconstruire le monde.

Le mouvement de la liberté doit aussi être prêt à reconstruire, et notre idéal doit être entièrement exprimé si nous voulons être en concurrence avec les mondialistes. La réalité la plus difficile de toutes est la réalité que l’implosion économique n’est que la fin d’une lutte et le début d’une nouvelle lutte. Notre responsabilité ne sera pas seulement de lutter contre les machinations des élites, mais aussi de convaincre le monde que la voie de l’indépendance et de la liberté est plus utile et préférable que le chemin de la paysannerie collectiviste. L’effondrement est déjà sur nous ; nous devons maintenant décider qui va déterminer ce qui arrive ensuite.

Brandon Smith

Notes du Saker Francophone

Les solutions proposées par Brandon sont applicables et probablement déjà en place dans beaucoup de campagnes françaises. Elles ne demandent qu’à ce que l’on se les réapproprie et la volonté de l’État français et des multinationales de contrôler les semences est un bon indicateur de leur envie de nous tenir en laisse. 

Pour l’auto-défense, il faut comprendre la mentalité et l’histoire des États-Unis concernant le port d’arme, pour se défendre tout court mais aussi contre l’État fédéral. L’histoire semble donner raison aux Américains comme aux Suisses d’ailleurs avec les citoyens soldats.


Liens :

http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=2790


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