jeudi 12 novembre 2015

Changez ce Macho qui sommeille en chaque soldat de l’Armée américaine

Article original d'un anonyme, publié 30 octobre 2015 sur le site http://smallwarsjournal.com via http://alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr 



Note du site alt-market

Des études militaires américaines ont prouvé de façon concluante que les unités mixtes avaient des performances inférieures aux standards par rapport aux unités 100% masculines dans presque toutes les tâches, de  celles de précision dans les tirs à l'évacuation médicale (voir ici). Des officiers militaires féminins ont publiquement dénoncé le concept de la femme au combat en raison des exigences physiques extrêmes endommageant les corps plus fragiles des femmes, parfois au point de devenir infertiles. Pourtant, malgré cela, le Pentagone est en pointe sur le prémisse absurde que les femmes peuvent faire physiquement tout ce que les hommes peuvent faire.


Je suis désolé, mais les lois de la physique, de la biologie et l'évidence visible affirment le contraire. C'est exactement la raison pour laquelle le Pentagone va abaisser les normes de la formation militaire; ils doivent le faire afin d'obtenir la parité exigée entre les sexes. On ne parle pas de renforcer l'appareil militaire. Une telle philosophie de formation défectueuse va exposer les hommes et les femmes à un risque extrême. Ceci est du marxisme culturel dans son objectif d'affaiblir et d'homogénéiser les nations et le coeur des institutions de la société. Ce n'est que lorsque ces institutions de base seront détruites, que les collectivistes pourront dominer la discussion et donc, les citoyens.

Brandon Smith - Fondateur Alt-Market



Je me souviens avoir entendu en 2010 de la part d’un copain au Pentagone que la politique de lutte pour l’exclusion des femmes dans les sections de combat serait annulée, peu importe les conséquences «environ un an à partir de la dernière année du président». A l’époque, je pensais qu’il était fou, mais l’année suivante, j’ai entendu la même chose d’un autre ami. Son témoignage était encore plus troublant : «Il y a un groupe, vaguement connecté, d’avocats qui ont trouvé un énorme levier d’action sur les dirigeants civils actuels et ils ont un plan de campagne assez bien pensé pour amener les femmes dans les sections de combat», me dit-il. «Certains de ces groupes veulent tout simplement l’égalité, d’autres parlent de plus de femmes généraux, et il y a un groupe qui essaie de lier cela à la transformation de la culture du mâle américain». En regardant en arrière, beaucoup de choses que je vois maintenant, me rappellent les commentaires de mes amis.

Aujourd’hui, je suis au courant de la plupart des plans qui sont actuellement en place pour mettre les femmes dans des unités de combat. On m’a dit, encore une fois par des connaissances travaillant au Pentagone et dans divers quartiers généraux autour de l’armée américaine, que toutes les expériences que les services ont mené depuis un certain temps ont été faites dans ce cadre. La décision avait été prise depuis ce feu-vert. Comme un gestionnaire du programme «Female Engagement Team Program» l’a dit à beaucoup en Afghanistan en 2011, «la décision a déjà été prise ; nous avons juste besoin de parler du comment et non du si».

Cela signifie que l’expérience de la Ranger School n’avait d’expérience que le nom. Il a été établi depuis le début que les femmes auraient leur diplôme et que son obtention serait utilisée comme preuve pour supprimer la règle d’exclusion au combat. Ceci, bien sûr, correspond à ce que chaque sergent major de l’Armée que j’ai croisé, m’a dit en 2011-2013, transmis par des officiers de haut niveau et des officiers généraux, fréquentant les cours d’apprentissage au commandement : «Les femmes seront dans les unités de combats et les femmes obtiendront leur diplôme de la Ranger School. Si l’un de vous a un problème avec cela, il devra quitter l’armée». Ils ont indiqué que les instructeurs des Rangers à la Ranger School ont dit la même chose.

Ce message était semblable a celui reçu par des gens qui avaient des amis qui étaient instructeurs Rangers. Le message : «les femmes seront diplômées, nous allons le garantir, et si vous ne pouvez pas gérer ce fait, vous devrez quitter la Ranger School». Quand personnellement, j’en ai parlé à des instructeurs, j’ai eu droit à beaucoup d’incrédulité et de commentaires déprimants. «Ça devient politique, monsieur», m’ont-ils dit un matin à Fort Benning pendant la conférence sur les manœuvres il y a quelques années. «On nous dit d’y participer ou de partir».

Au début de cette année, je parlais à un autre copain militaire qui venait de quitter le Pentagone. Ses commentaires ont été encore plus troublants. «Je pensais que le Pentagone avait perdu de vue la réalité des troupes de combat de l’armée, qu’il était tellement hors de la réalité du fantassin moyen que cela me rendait malade d’y travailler», a-t-il laissé entendre. «Mais ce fut quand je suis arrivé là-bas la première fois», a-t-il poursuivi. «Aujourd’hui, cela s’est amplifié. Les défenseurs des femmes dans les unités de combat font largement partie d’un effort plus vaste visant à changer la culture militaire qu’ils appellent une culture du viol  et ces gens sont vraiment très proches des forces visant à un effort plus large pour changer la culture américaine».

Je ne pouvais pas croire ce que je pouvais entendre. Comme je détecte rapidement les informations qui sonnent conspirationnistes, mon détecteur a commencé à exploser. Mais j’ai entendu la même chose venant de deux autres de mes amis. En substance, l’idée d’un grand nombre de ces partisans est que le mâle américain est un misogyne, la plupart du temps inconscient et que cela vient de notre culture : les films sur la surenchère physique, le combat, l’agressivité et le traitement des femmes comme objets. Cela vient aussi de nos militaires : les hommes dominent ces domaines et sont les seuls autorisés dans les unités de combat et accaparent donc la plupart des grades supérieurs. Le remède à tout cela est simple : changer la culture.

Le mouvement «changer la culture» se manifeste de plusieurs façons et s’appuie sur différents efforts ainsi que sur des groupes qui sont vaguement alignés avec ce changement fondamental. Sur les campus universitaires, il a largement pris la forme d’un mouvement pour mettre fin au harcèlement sexuel et aux agressions sexuelles. Comme un professeur d’un campus de premier plan me l’a dit récemment : «Il ne s’agit pas vraiment de mettre fin aux agressions sexuelles ; il s’agit du contrôle des personnes et du changement des comportements. Les hommes ont l’avantage dans presque tous les domaines, nous devons donc trouver des moyens de couper dans ces avantages. Faire du traditionnel comportement mâle quelque chose qui est socialement inacceptable permettra de réduire leur avantage.
Nous devons rendre inacceptable pour les hommes de parler de la façon dont ils parlent maintenant, d’agir de la façon dont ils agissent maintenant, et d’interagir comme ils le font avec les femmes aujourd’hui, et comme ils l’ont fait traditionnellement». Mettre en avant les statistiques d’agressions sexuelles va rendre les femmes craintives et construire un système qui conclut que les hommes sont coupables jusqu’à preuve du contraire, ceci est simplement un moyen pour arriver plus rapidement à «supprimer l’avantage des hommes».

Dans l’industrie du cinéma, le changement a été plus lent, mais les films pour enfants représentent de plus en plus une héroïne intelligente et forte physiquement et un mâle faible et inintelligent. Dans certains films d’action, étonnamment, des femmes de 50 kilos frappent des hommes de 100 kilos si durement qu’elles les tuent. Le message est clair : les femmes peuvent faire tout ce que les hommes peuvent faire et il est acceptable pour les femmes d’être physiquement agressives mais pas l’inverse.
Pour les militaires, cela signifie quelque chose de semblable. L’armée a également été accusée d’avoir une culture du viol de la même manière que dans les universités. Ainsi, des postes dans les unités de combat sont réduites, tandis que des conseillers pour lutter contre le harcèlement et les agressions sexuelles sont embauchés. Certains le voient comme une industrie artisanale qui a un problème interminable qui doit être sur-vendu.

Faire servir ouvertement les homosexuels dans l’armée était un autre effort pour changer la culture masculine traditionnelle, à savoir l’hétérosexualité (certains l’appellent l’hyper hétérosexualité). Il semble que, comme peu d’homosexuels servent dans les unités de combat ou dans l’armée, ce changement culturel n’ait pas eu autant de succès que leurs partisans en attendaient (ce qui peut expliquer la nomination du nouveau secrétaire de l’armée de terre américaine [ouvertement homosexuel, NdT] ainsi que le regard à venir de la revue Military Review sur l’acceptation des homosexuels dans l’armée l’année prochaine).

L’effort pour changer la culture militaire s’exerce aussi pour renverser la règle d’exclusion de combat. Cette règle, comme le dénoncent de nombreux défenseurs soutenant sa suppression, est la raison principale pour laquelle les hommes considèrent les femmes comme inférieures. Selon certains, c’est la raison pour laquelle les militaires violent les femmes, les harcèlent sexuellement et les dévaluent. C’est la raison pour laquelle les femmes quittent le service plus fréquemment, sont blessées plus que les hommes, ont plus de problèmes de stress post-traumatique et réussissent moins dans leurs tests d’aptitude.

Pour changer la culture générale, pensent-ils, l’armée doit changer. C’est là que l’argument pour l’annulation de la règle d’exclusion du combat, en utilisant les expériences de nos alliés comme preuve que cela fonctionne, est malhonnête. Nos alliés qui ont ouvert les unités de combat aux femmes n’ont fait que cela : autoriser les femmes dans les unités de combat. C’est tout. Sans changer de culture. Les Allemands, les Français, les Australiens, les Canadiens et les Israéliens ont toujours une culture masculine traditionnelle dans leurs sections de combat. Les rares femmes qui sont entrées dans les sections de combat de ces pays ont dû se durcir le cuir ou prendre la porte.

Aux États-Unis, le plan est très différent. Le ministère de la Défense gère dans le détail cette transition. Il n’a aucune confiance dans la capacité des services à atteindre l’objectif des partisans qui est de 20% de femmes, au moins, parmi les soldats d’active des unités de combat. Une fois que l’ordre aura été donné pour rendre ce changement opérationnel, ce qui est attendu plus tard cette année ou l’année prochaine, cela va fortement impliquer tous les officiers généraux. S’ils sont considérés comme «traînant les pieds», ils peuvent s’attendre à une retraite anticipée. Le mot a  été passé à la fois pour imposer le silence à quiconque ose même parler de la transition, et ensuite pour que tout le monde s’implique dans la réussite de cet objectif aussi vite que possible (probablement en raison de la perte potentielle de la Maison Blanche l’année suivante).

Pour ce faire, les commandants se font expliquer qu’ils doivent avoir des conseillers féminins en poste avant que des femmes ne puissent intégrer les sections de combat ou les écoles militaires. Pour la Ranger School, cela voulait dire, et voudra dire, avoir des femmes observatrices qui ne sont pas qualifiées. Certains commandants ont noté qu’ils doivent tout autant protéger les hommes contre des allégations fallacieuses qu’aider les femmes mais l’implication est claire : un grave manque de confiance entre toutes les parties de haut en bas.

Pour les unités opérationnelles, cela signifie qu’elles devront se démener pour trouver des femmes, soit en les plaçant dans des unités de combat mais sur des spécialités non-combattantes, soit en les plaçant en tant que personnel excédentaire, servant dans une unité comme simple surplus pour faciliter la transition de toutes les unités totalement masculines en unités mixtes. La volonté ne semble pas simplement être d’intégrer les femmes dans des unités mais bien de réussir l’intégration des femmes dans des spécialités de combat.

Les hypothèses relatives à ces exigences sont les suivantes :
1) la culture des unités de combat est hyper-macho et misogyne et donc les femmes échoueront probablement à s’intégrer sans des protecteurs pour les femmes,
2) si les hommes dans les unités de combat sont confrontés à des accusations de harcèlement sexuel ou d’agression, quelle que soit leur réalité, cela pourrait faire dérailler la transition, et donc les conseillères et les observatrices aideront à faire la transition en douceur,
3) les chefs militaires ne sont pas dignes de confiance pour assurer l’équité au cours de la transition, et ils doivent donc être forcés pour faciliter un certain résultat,
4) les femmes peuvent répondre aux mêmes exigences physiques que les hommes si leur encadrement est motivé ; les femmes recevront une formation spéciale et elles sont tenues de respecter les mêmes normes que les hommes.

Les orientations du Pentagone envers les commandants sont très claires, même si ce n’est pas toujours explicite dans les ordres (même si une grande partie l’est). Les femmes viendront dans vos unités. Si elles ne le font pas, c’est parce que la direction des services, la direction du Commandement du recrutement, les unités ROTC et les académies ne font pas leur travail. Les femmes vont réussir dans les écoles de préparation au combat. Si elles ne le font pas, l’encadrement en sera tenu responsable. Cela comprend d’analyser de très près les différents taux d’échec entre les hommes et les femmes, les différents taux de recrutement dans les branches des armes de combat et les différents taux de très bonnes évaluations, et ces écarts seront «corrigés».

Personnellement, je ne suis pas contre les femmes qui servent «au combat», en appui des unités de combat ou attachées à des unités de combat en cas de besoin. Je pense personnellement que si un commandant évalue qu’une femme, quelles que soient ses capacités, a une valeur ajoutée pour une certaine mission, alors le commandant devrait être en mesure d’utiliser cette femme. Je pense aussi que notre service du personnel devrait être changé de sorte que les femmes qui ajoutent de la valeur dans certaines situations soient récompensées. Aujourd’hui elles sont, comme les hommes, punies si elles sortent des chemins de carrière bureaucratique approuvés (voyez, avec deux exemples, le programme «Mains Afghanes» ainsi que le programme «Female Engagement Team»).

Là où je ne suis pas d’accord, c’est de forcer les commandants à prendre des femmes sur chaque mission comme si elles étaient des hommes. Cette rigidité va blesser moralement les femmes si les hypothèses au sujet de leurs capacités physiques sont fausses ou si elles sont considérées comme un obstacle à la mission. Paradoxalement, beaucoup plus de femmes pourraient être promues officier général et servir «dans des unités de combat» (si nécessaire) si notre service du personnel permettait simplement plus de souplesse, au lieu de contrer la politique d’exclusion au combat par une idéologie prétendant que «les femmes et les hommes sont pareils».

Ma principale préoccupation est la dégradation potentielle de la cohésion des unités de combat au niveau des petites unités. J’ai déjà joué avec les équipes sportives mixtes. J’ai déployé des unités mixtes. J’ai servi dans des quartiers généraux mixtes. Les questions concernant les relations entre la plupart des hommes et des femmes font des ravages dans le sens où ces équipes opèrent avec des critères de comparaison concernant des équipes entièrement masculines. Le surplus d’attention qui sera nécessaire à la gestion des problèmes de relations hommes/femmes doit être une préoccupation pour tout le monde, ne serait-ce qu’en constatant les exigences actuelles que l’armée a déjà eu à gérer en ce qui concerne le harcèlement sexuel et les agressions.

La question de l’effet sur l’efficacité au combat en intégrant des femmes dans des unités de combat masculine est à la fois plus importante et plus difficile à quantifier. Cette question a été rejetée par les partisans de deux façons : ils nient que ce soit un problème ou ils en demandent la preuve, en sachant très bien qu’il serait très difficile, voire impossible, de «prouver» quoi que ce soit de cette nature.

Le principal problème, cependant, est que la plupart des partisans ne sont pas préoccupés par ce que cette transition va provoquer. Leur objectif n’a jamais été de rendre l’armée «plus efficace». En fait, certains défenseurs à qui j’en ai parlé sont en fait des anti-guerre et des anti-militaires ! Ce que ce changement représente vraiment pour beaucoup, c’est de changer la culture masculine «hyper macho» de l’armée et du pays dans son ensemble. Les partisans ne croient pas, ou ne se soucient pas, que cela pourrait potentiellement affecter négativement l’efficacité au combat. Ils affirment que la cohésion ne sera pas un problème ou alors ils insistent pour que «les hommes changent». La possibilité qu’une plus grande efficacité au combat pourrait effectivement provenir d’une culture masculine «hyper macho» est quelque chose que les partisans refusent de reconnaître.

Il y a une raison pour laquelle nos alliés ont très, très peu de femmes servant en fait dans les unités de combat, même après avoir permis aux femmes de servir dans des unités de combat. Il y a une raison pour laquelle les Israéliens ont cessé d’avoir des unités mixtes dans les unités de combat, décidant plutôt de créer le bataillon Caracal, avec des femmes qui servent surtout comme gardes-frontières, et qui reste le principal moyen pour les femmes qui souhaitent servir «au combat» d’y arriver.

La raison en est que ces pays savent ou croient que le combat nécessite de l’agressivité qui, elle-même, implique confiance et homogénéité sur les objectifs et la culture. La meilleure façon de gagner au niveau tactique est de prendre un groupe d’hommes supérieurs à la moyenne, de les former à la dure, de bien les équiper, de leur donner un chef supérieur à la moyenne, de leur indiquer une cible et de vous écarter de leur chemin. Intégrer ces équipes ou essayer de changer leur culture signifierait qu’ils seraient, selon nos alliés, moins agressifs et moins capables de gagner contre un ennemi aussi bien structuré.

Aujourd’hui, nous avons l’avantage de la technologie, et certains partisans ont souligné que la technologie peut compenser toute perte de «fighting spirit» : que la guerre actuelle et future sera caractérisée par plus de technologie, de pensée créatrice, et de diversité de lieux d’engagement. Je ne doute pas qu’avoir plus d’officiers généraux d’unités non combattantes en diversifiant les voies d’accès à un grade supérieur, en permettant une réelle flexibilité pour disposer – non seulement des femmes, mais aussi de tout le personnel requis par un commandant pour une mission – rendrait nos forces armées meilleures. Je ne partage toutefois pas l’hypothèse que la technologie ne nécessite plus l’agressivité masculine traditionnelle et les liens fraternels masculins au niveau des petites unités de combat. Nous pouvons nous en sortir avec elle pour l’instant, mais dans une bataille rangée ou une guerre à quasi égalité, ce serait dévastateur d’apprendre que les partisans avaient tort.

Ils disent dans l’armée que «les doutes tuent». Les défenseurs de l’intégration sont soit totalement obtus sur leurs fausses hypothèses, soit, en visant un changement culturel plus large par l’intégration des femmes dans des unités de combat, ils ne s’en soucient pas du tout. Je souhaite qu’il y ait plus d’officiers généraux qui résistent à ces partisans, comme Shenseki et Powell l’ont fait avant eux.

Malheureusement, je n’ai pas vu beaucoup de cran dans notre population actuelle d’officiers généraux pour tenir tête aux défenseurs. Soit ils ne veulent pas mettre en péril leur avenir et leurs promotions, soit ils sont fatigués et sont juste prêts à laisser couler. Très peu, en dehors du Corps des Marines, si c’est encore le cas, sont prêts à se sacrifier pour les troupes de combat dont ils proclament tant prendre soin. Voilà le triste état où notre armée se trouve aujourd’hui mais ce n’est pas surprenant, compte tenu du rapport du Collège de Guerre sur nos mensonges à nous-mêmes. Peut-être que les partisans comptaient là dessus …

Au sujet de l’auteur il a plus de vingt ans d’expérience dans les unités de combat et a été informé par ses chefs que ce document allait lui faire plus de mal que Billy Mitchell, bombardant des navires de la Marine.


Note du traducteur
Cet article publié par le site alt-market est bien sur lié à l’article de Brandon Smith sur le marxisme culturel qui s’étend dans les sociétés occidentales. On peut aussi le lier avec l’analyse sur la qualité de la formation de l’US Army qui s’effrite, se cachant derrière la technologie et des missions faciles avec une grosse supériorité endormant les militaires.
Les alliés des Américains en Syrie: leurs performances honteuses sont parfaitement explicables
Enfin je ne peux m’empêcher de souligner la contradiction de ces partisans de la mixité totale et de l’égalitarisme qui presque, au nom de la protection des droits des femmes, veulent les envoyer sur les lignes de front avec les risques que cela implique de mort, de blessure et de capture. S’il y a bien une chose que ne fait jamais les nations civilisées, c’est bien d’envoyer leurs femmes là ou elles peuvent se faire capturer avec ce que l’on peut imaginer comme sévices qui sont ironiquement le prétexte pour enclencher cette réforme. Mais nos pays occidentaux le sont-ils encore, civilisés ?
Liens

18/08/15 : Ouest-France – deux femmes militaires deviennent des Rangers

1 commentaire:

  1. C'est encore le féminisme qui sévit. Espérons que la Légion étrangère sera obligée de recruter des femmes! C'est le seul corps d'armée qui résiste encore au rouleau compresseur culpabilisant du féminisme en Occident!

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