vendredi 27 novembre 2015

L’ère du terrorisme universel, une fatalité ?


Article original de Brandon Smith, publié le 18 Novembre 2015 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
  





Depuis un an et demi, j’ai écrit au sujet du caractère artificiel de la  fabrication  d’ISIS, étudiant minutieusement son histoire et son soutien par les agences de renseignement occidentales dans les articles suivants :

20/05/2015 : Est-ce que la loi martiale est justifiée en cas d’attaques d’ISIS ?
14/01/2015 : Que ferez-vous quand la tyrannie et le terrorisme s’associeront ?
28/08/2014 : Le temps est venu pour une fausse attaque sur le sol américain



Plus précisément, je comparais le phénomène ISIS à un autre programme terroriste soutenu par les élites qui a commencé au début de la guerre froide – 1945 – en Europe et a été dévoilé publiquement dans les années 1990. Ce programme a été appelé Opération Gladio.

L’opération Gladio consistait à manipuler des groupes extrémistes existants, labellisés extrême-gauche, pour installer des cellules terroristes en Europe. La réalité est que ces cellules terroristes étaient constituées d’agents des services de renseignement (y compris, surtout, d’agents de la CIA), agissant en manipulant des boucs émissaires et des pigeons naïfs. Ces terroristes proxy ont initié des attentats en Europe pendant des décennies sous forme d’assassinats ciblés ou d’attaques aveugles à la bombe dans les espaces publics jusqu’à la saturation complète des médias. Les cellules influencées par Gladio, comme Action Directe, en France, ont effectué au moins 50 attaques violentes différentes dans les années 1970-80, en liaison avec des groupes comme la Fraction Armée Rouge, Septembre noir et le FPLP.

Les gouvernements à travers l’Europe ont commencé à utiliser ces attaques comme un moyen de rallier les peuples à l’idée d’une nation européenne centralisée. Ce plan a abouti à la formation de l’UE.
L’opération Gladio a commencé en France en 1947, lorsque le ministre français de l’Intérieur Edouard Depreux a révélé l’existence d’une armée secrète nommée stay-behind (Plan Bleu).

En France, en 1948, a été créé le comité clandestin de l’union de l’Ouest (WUCC) pour coordonner cette guerre secrète asymétrique. Après la création de l’Otan un an plus tard, le WUCC a été intégré dans l’alliance militaire sous le nom de Clandestine Planning Committee (CPC).

L’ancien directeur du service de renseignement de la DGSE française, l’amiral Pierre Lacoste, a déclaré dans une interview en 1992 à The Nation, que l’armée secrète de la France a été impliquée dans des actions terroristes contre Charles de Gaulle que la CIA voulait assassiner.

De Gaulle n’était d’ailleurs pas tout à fait innocent dans l’affaire Gladio. De Gaulle était très familier avec une organisation secrète appelée le Service d’action Civique (SAC) [les barbouzes, NdT]. Cela a fini par être exposé au grand jour alors qu’un groupe d’entraînement pour les agents Gladio sous le commandement de Jacques Foccart, un conseiller du gouvernement, devait orchestrer de multiples coups d’État militaires en Afrique. Est-ce que De Gaulle était pleinement conscient de ce problème ? Ce n’est pas établi. Il a été prouvé, cependant, que le SAC avait infiltré des groupes d’étudiants communistes à la fin des années 1960 et pendant les années 1970 et qu’il a tenté de provoquer des actions violentes.

De Gaulle a finalement été démis de ses fonctions [il a démissionné, NdT] après l’échec du référendum de 1969 sur la régionalisation. Il a été remplacé par Georges Pompidou, qui (quelle surprise) était un promoteur passionné de l’unification européenne (centralisation). Pompidou a fondé la branche française du Mouvement pour une union paneuropéenne. Et immédiatement après avoir pris la place de De Gaulle, il a contribué à lancer le Sommet des Communautés européennes, qui a conduit directement à la formation de la structure de l’Union européenne.

L’opération Gladio n’a pas été pleinement divulguée au grand public jusqu’en 1990, jusqu’à ce que le Premier ministre italien Giulio Andreotti se présente au Sénat italien avec des informations détaillées. Après que ces informations ont touché le grand public, le Parlement européen a été forcé de voter une résolution contre les projets sous faux drapeau. De toute évidence, ces promesses ont été ignorées depuis.

Pour plus d’informations sur Gladio, je recommande fortement le livre issu de profondes recherches Armées secrètes de l’Otan : l’Opération Gladio et le terrorisme en Europe occidentale, par Daniele Ganser, ainsi que le documentaire de la BBC de 1992 Opération Gladio.

Note du traducteur : A l'aune des récents attentats, nous vous conseillons de réécouter l'interview de Daniele Ganser, en français.

Comme je l’ai dit maintes et maintes fois, les crises conçues par les gouvernements sont créées pour un seul objet : conduire un public craintif vers plus de centralisation et moins de liberté. Bien que l’opération Gladio ait été finalement dévoilée, il était trop tard ; Gladio – avec d’autres mesures économiques clandestines – avait atteint son objectif d’une citoyenneté malléable souhaitant activement une gouvernance plus centralisée ; une attitude sociale qui a conduit à une union transnationale pro-atlantique en Europe avec un mécanisme de monnaie unique, et la couverture de l’Otan.

Qu’est-ce que cela a à voir avec ISIS ?

Afin de vaincre un ennemi, vous devez savoir d’où il vient, ses motivations, et qui tire sur ses ficelles s’il en a. Comme je l’avais prédit au début de mes articles, il a été démontré qu’ISIS était pris en charge, si ce n’est pas entièrement financé et géré, par les services de renseignement de l’Ouest grâce à des documents obtenus du ministère de la Défense (DoD) par Judicial Watch, faisant d’ISIS un groupe très similaire à Gladio dans ses origines et ses tactiques.

Ce document du DoD ne devrait pas du tout surprendre la plupart d’entre nous dans le Mouvement de la Liberté. L’Occident avait déplacé des militants de la Libye vers la Syrie juste avant que les manifestations [contre Assad] ne dégénèrent soudainement en guerre civile. Les instructeurs du Royaume-Uni et de la France, conseillés par les USA, ont formé des militants en Jordanie spécifiquement dans le but d’envahir la Syrie, la briser et renverser le président Bachar al-Assad. Cette formation a continué bien après qu’il soit devenu clair que ces mêmes militants s’étaient groupés sous la bannière d’ISIS.

Les élites ont ouvertement applaudi la radicalisation des insurgés en Syrie. Le Council on Foreign Relations (CFR) a fait valoir que l’inclusion de ce qu’ils ont appelé les éléments extrémistes d’al-Qaïda dans l’insurrection syrienne avait amélioré le moral du mouvement, indiquant que l’«Armée syrienne libre a besoin d’al-Qaida maintenant». Le CFR reconnaît que le but d’al-Qaïda en Syrie n’est pas nécessairement de renverser Assad, mais d’établir un État islamique. Malgré cela, la CFR a continué à soutenir la même stratégie de formation de militants pour renverser Assad.

Les faits sont les suivants :

– ISIS a été créé par les services secrets et continue d’être formé et ravitaillé par les gouvernements occidentaux.

– Les tactiques utilisées par ISIS, y compris les actes monstrueux de génocide, leur ont été enseignées clandestinement par des services secrets de renseignement (voyez dans School of the Americas pour des programmes similaires), considérant que les insurgés d’ISIS doivent continuer à recevoir une aide des services occidentaux en dépit de leur comportement.

– Les gouvernements occidentaux sont bien conscients que des agents d’ISIS ont été insérés dans les camps de réfugiés et sont envoyés en Europe et aux États-Unis

– Les passeurs trafiquants d’ISIS ont ouvertement admis ce plan d’infiltration, mais les gouvernements américain et européens l’accentuent par une hausse de l’immigration.

– Des combattants de base d’ISIS  qui ont été capturés et interrogés  ont apparemment une vision très ouverte de l’islam et ne sont pas les fanatiques théocratiques résolus et unifiés que le public occidental est conditionné à imaginer. Ceci est un différenciateur considérable de groupes comme al-Qaida (également financé et formé par l’Occident), qui exige une conformité théologique complète.

En vérité, le seul facteur unifiant de nombreux combattants capturés d’ISIS est une haine commune de l’Ouest et des États-Unis en raison notamment de la déstabilisation complète de leurs gouvernements au Moyen-Orient. Cela signifie que les élites (mondialistes) ont apporté le chaos au Moyen-Orient, puis ont provoqué la montée en puissance d’ISIS basée sur ce désespoir, l’ont utilisé pour permettre à ISIS de recruter de jeunes hommes ayant la haine de l’Occident, et maintenant conduisent ces combattants jusqu’au seuil de nos maisons.

L’escalade de la force en Syrie, par la Russie et l’Occident, est probablement désormais inutile, car des milliers d’insurgés d’ISIS ont été retirés de la zone de combat et transportés exactement où ils préfèrent être, juste à côté de nous. Mais vaincre ISIS n’a jamais été l’objectif.

On doit conclure, compte tenu de ces faits, que le plan des élites pour une acceptation forcée par le public d’une immigration de masse syrienne [en fait les Syriens sont minoritaires, NdT] était une stratégie de cheval de Troie pour implanter des extrémistes d’ISIS dans une proximité meurtrière dangereuse pour les civils occidentaux. Mais pourquoi ?

Encore une fois, c’est encore un autre programme de style Gladio, conçu pour semer la terreur dans l’esprit du public et le conditionner à accepter une centralisation encore plus grande [le traité transatlantique, NdT] et moins de liberté. Un super-État européen avec une sécurité commune à ses frontières et une autorité unique de gouvernement sera certainement bientôt à l’ordre du jour. Sans oublier, la loi martiale qui est mise en place en France aujourd’hui et sera étendue à d’autres membres de l’UE où les attaques continueront. Comme avec Gladio, les Européens devraient s’attendre à beaucoup plus d’événements comme les attentats de Paris dans les mois à venir.

Les États-Unis sont prêts à recevoir plus de 10 000 réfugiés syriens dans les prochains mois. Contrairement à l’Europe, où quelques groupes d’activistes ont pu comptabiliser partiellement le nombre et la nature des réfugiés, les Américains ont peu d’accès à l’information entourant l’immigration syrienne. Je pense que, comme en Europe, les affirmations selon lesquelles les réfugiés ne sont que des «mères célibataires, des enfants et des minorités religieuses» sont fausses, beaucoup d’entre eux sont en fait des hommes célibataires d’âge militaire.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a légalement mis en place la loi martiale depuis des années, avec le National Defense Authorization Act (NDAA) et ses capacités à maintenir en détention, sans jugement et pour une durée indéterminée, des dispositions applicables aux citoyens, avec le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) et ses mesures de surveillance de masse sans mandat, avec les dispositions pour réquisitionner des ressources par ordre exécutif qui s’applique à tout événement que la Maison Blanche jugerait être une urgence, ce qui se traduit, pour des initiés élitistes comme Wesley Clark qui détaille le concept à la télévision nationale, par des camps d’internement du style de ceux de la Seconde Guerre mondiale pour les citoyens [japonais, NdT] hostiles au statu quo.

Je voudrais également souligner que les États-Unis et l’économie mondiale en général, connaissent actuellement un ralentissement considérable rivalisant avec l’effondrement du crédit de 2008. Des attentats terroristes multiples seraient une occasion parfaite pour un verrouillage complet des peuples occidentaux, ainsi qu’une parfaite distraction pour masquer l’implosion économique provoquée par les banquiers, qui progresse de façon exponentielle vers des stades plus sévères en 2016.

Un autre avantage important à considérer en rapport avec les attentats de Paris, c’est qu’un passeport syrien (probablement faux) ayant été complaisamment abandonné sur place par l’un des terroristes, la guerre en Syrie pourra logiquement s’intensifier alors que le plan d’immigration se poursuit sans relâche. Les pays de l’Otan se préparent à un assaut à grande échelle dans la région, alors que la Russie y est déjà ancrée. Imaginez le potentiel pour un événement accidentel déclencheur de guerre entre l’Est et l’Ouest alors que les troupes et les avions russes sont à courte distance des troupes et des avions de l’Otan.

Les Américains devraient subir une attaque du niveau de Paris. Cela parait inévitable à court terme. Ils doivent s’attendre à des événements similaires dans des endroits inhabituels du pays, y compris des zones suburbaines et rurales pour veiller à ce que personne ne se sente en sécurité nulle part. Ils doivent s’attendre à ce que les attaques arrivent très souvent et qu’elles se produisent d’une manière coordonnée. Voilà comment Gladio a été exploité, et c’est sans doute de cette façon que cela  fonctionnera avec ISIS.

Question : que faire à ce sujet ? 

Nous devons d’abord reconnaître qu’ISIS est seulement l’écume sur la surface ; le problème plus profond est posé par les gouvernements corrompus à travers le monde, qui ont créé, à partir de rien, des groupes terroristes dangereux. Cela dit, ISIS est toujours une menace, et doit être traité en même temps que leurs inventeurs, les mondialistes.

Si le gouvernement insiste sur le financement et la formation de groupes de militants dangereux, immigrant directement chez nous avec les réfugiés syriens sans aucune vérification, s’il insiste pour laisser les frontières grandes ouvertes, alors il n’y a pas grand chose que nous puissions faire pour empêcher ISIS de s’infiltrer aux États-Unis. De plus, nous ne devons pas suivre la voie fasciste et incarcérer tous les musulmans au nom de la sécurité ainsi que certains néo-cons le suggèrent ; c’est exactement ce que veulent les élites, le soutien du public pour détruire la liberté, avec des mesures contre un groupe donné mais qui peuvent ensuite être appliquées à tous les groupes.

Nous pouvons, cependant, prendre certaines mesures que nous aurions dû déjà prendre.

Une pression plus élevée sur les centres d’immigration principaux : L’immigration légale ne devrait pas être un problème normalement, mais ça l’est devenu en raison de mesures de sécurité délibérément laxistes prises par le gouvernement fédéral. Si le gouvernement ne prend pas des mesures, alors le peuple américain doit le faire. Il y a un nombre limité de ces centres de réinstallation aux États-Unis ; et la pression des activistes pourrait être appliquée, avec une pression sur les autorités locales et étatiques. Le Michigan, le Texas et l’Alabama, entre autres États, ont annoncé publiquement qu’ils ne prendront pas plus de réfugiés jusqu’à ce que le gouvernement révise ses normes de contrôle. Cette approche est parfaitement rationnelle. Bien que je soupçonne qu’il est peut-être trop tard pour éradiquer les cellules dormantes d’ISIS sur notre sol, nous devrions faire ce que nous pouvons pour mettre fin aux folles politiques actuelles d’immigration.

Gérer localement la sécurité des frontières : La patrouille fédérale de la frontière ne fait tout simplement pas son travail en ce moment. Et la grande menace est qu’une fois qu’une attaque se produira aux États-Unis, le gouvernement fédéral va proposer une militarisation de la frontière (ou dans l’ensemble de la nation) plutôt que de prendre des mesures simples, qu’il aurait pu mettre en place il y a longtemps. Vous voyez, l’objectif de la terreur sous faux drapeau est de motiver le public pour qu’il donne plus de pouvoir au gouvernement. C’est la raison pour laquelle les adeptes de la mentalité néocon sont des idiots. Les élites ont créé le problème d’ISIS et de son immigration potentielle. Et quand tout tournera mal, les néocons vont crier pour obtenir un élargissement des prérogatives du gouvernement et la militarisation de la situation pour faire le travail. Je dis: Arrêtons.
La sécurité aux frontières devrait être gérée au niveau local plutôt qu’au niveau fédéral, ce qui signifie que les habitants des États vulnérables devraient organiser leur propre sécurité, des patrouilles, des alarmes, des équipes d’intervention, etc. Je suis si fatigué d’entendre que nous devrions «laisser les professionnels faire le travail». Franchement, il n’y a pas de professionnels dans le domaine de la sécurité des frontières car nous avons maintenant des frontières grandes ouvertes. Les citoyens ont le droit de sécuriser leurs propres États et feraient probablement un meilleur travail que le gouvernement fédéral ne l’a jamais fait.

Votre trousse d’intervention tactique : se munir d’un kit de tireur actif pour votre véhicule et toujours porter une arme de poing, visible ou cachée si vous avez le permis. J’en porte toujours une, visible, par principe, et on ne m’a jamais refoulé d’un lieu quelconque. Sinon, si vous craignez la confrontation avec d’autres gens, alors gardez votre arme cachée. Mais une arme visible peut dissuader un agresseur de vous attaquer. Les deux ont leurs avantages et inconvénients.

Un kit de tireur actif exige une carabine légère pliable ou une mini-mitraillette avec bandoulière de style AR, une veste légère avec des poches pour les chargeurs et les munitions, un gilet pare-balle léger, un fumigène, une lampe torche de fusil (pour les espaces intérieurs sombres notamment, la vision de nuit avec la perception de profondeur limitée est beaucoup moins efficace qu’une simple lumière), un kit de traumatisme avec des bandages de pression, de la gaze, de quoi arrêter une hémorragie, des aiguilles de décompression, etc., ainsi qu’un kit de communication radio. Tout le matériel doit être adapté à l’expertise et aux besoins de l’individu. Ce kit doit être placé dans un sac à dos ou une sacoche banale pour un transport facile. De toute évidence, il faut bien vous entraîner avec tout votre équipement avant de l’utiliser dans la réalité.

Formation de personnes et en équipe pour les tireurs actifs : La seule façon pour les Américains de garantir toute mesure de sécurité contre une attaque du style de Paris est d’avoir le plus grand nombre possible de citoyens armés et entraînés. Cela signifie qu’il faut se préparer mentalement pour aller vers le bruit de la fusillade, plutôt que de le fuir, ainsi que des méthodes tactiques pour réduire la capacité d’un tireur à se déplacer et la violence de son projet. La formation de l’équipe est un must, et vous devriez avoir déjà travaillé au sein d’un groupe pour apprendre comment agir au combat sans risque de tirs amis ou de tirs mal dirigés qui pourraient mettre des innocents en danger.

L’argument commun contre des citoyens voulant se défendre est qu’ils ne sont pas formés et qu’ils sont susceptibles de faire plus de mal que de bien. Cela n’a aucun sens. Une personne armée à Paris aurait fait toute la différence, comme cet homme armé d’un revolver .38 l’a fait quand son église en Afrique du Sud a été attaquée par des terroristes. Un autre argument est que lorsque des citoyens armés réagissent agressivement à une attaque, ils risquent d’être pris pour des terroristes par les autorités. Je dois souligner que les autorités arrivent rarement à temps pour accomplir quoi que se soit, et sûrement pas, alors que vous êtes seul, vous prendre pour un terroriste alors que vous vous défendez.

Une formation militaire de qualité bien supérieure à la formation fournie aux agents chargés aujourd’hui d’appliquer la loi, est largement disponible pour les citoyens américains. Il est temps d’accepter que c’est le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Allez-vous accorder une foi aveugle dans un système de gouvernement corrompu qui vous met délibérément en danger, ou allez-vous prendre des mesures proactives pour vous protéger, vous et ceux qui vous entourent ? Ne vous y trompez-pas ; votre sécurité est entre vos mains que vous le vouliez ou non.

Brandon Smith

Note du traducteur
Les textes de Brandon Smith semblent choquants pour ceux parmi vous, qui tout en étant anti-système, sont farouchement attachés à une solution collective. Je n’ai pas dit collectiviste ! De l’individualisme vécu dans une communauté volontaire, au collectivisme autoritaire (fascisme, nazisme ou bolchevisme), il y a une grande marge et le fait qu’il mette son curseur très proche de l’individualisme, du fait probablement de l’histoire américaine, n’enlève rien à son travail anti-système.
Dans ce texte par exemple, il parle avec une certaine érudition de l’opération Gladio, ce qui montre une ouverture d’esprit supérieure à la moyenne américaine. Puis il attaque avec son cheval de bataille sur l’auto-défense, l’infiltration islamiste, …
Comme traducteur, et curieux, ce qui m’a intéressé chez lui reste sa position très méfiante sur une collusion possible entre les élites (y compris chinoises et russes) sur le dos des peuples et il présente de sérieux arguments notamment autour des DTS et du FMI. Le reste est un témoignage parmi d’autres sur les Américains et il m’arrive de pointer les limites de son analyse.
Nos articles ne vous dispensent pas de penser par vous-mêmes, bien au contraire. Le pire que pourrait faire le combat anti-système serait de tomber dans le piège d’une contre-propagande qui, à terme, serait aussi mensongère que celle de l’oligarchie. Il n’est pas exclu que par un effet de balancier dont l’histoire est friande, ce site ou sa descendance défende des positions inverses en terme géographique si la situation l’exige.

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